(22 avril 2022)
Le Novateur Haiti
On y trouve malheureusement des Haytiens avisés, éclairés et patriotes qui donnent de la substance à de telles déclarations abracadabrantes, démagogiques, hypocrites, intempestives et mensongères émanant d’un diplomate américain, un certain Kenneth H. Merten, qui s’est délibérément comploté pendant plus d’une décennie avec un groupuscules de voyous, de parasites, de gérants et d’intendants Haytiens pour maintenir la mère-patrie dans un système de prédation instaurant la pauvreté abjecte, des maladies contagieuses et mortelles, de l’insécurité institutionnalisée et géopolitisée, dans la corruption liée à l’impunité, et surtout à l’effondrement total de l’État.
Quelle idiotie !
M. Merten a sans ambages fait un dégueulis en arguant : « Je ne travaille pas pour Hayti. Je travaille pour le gouvernement américain. Je n’ai pas la responsabilité de faire quoi que ce soit pour Hayti. C’est aux Haytiens de faire des choses pour Hayti ».
Juste un rappel, Monsieur le diplomate américain, vous avez une mémoire sélective. N’étiez-vous pas l’employé de Joseph Michel Martelly, un président haytien, lorsque le 8 mars 2012, vous avez volontairement menti à la mère-patrie en vomissant du charabia au Palais National : « Je peux affirmer que le président Martelly n’est pas un citoyen américain, c’est un Haytien ». Pis est, vous avez reconnu plus tard comme un diplomate sans vergogne que :« Michel Martelly m’avait autorisé à évoquer sa citoyenneté ».
C’était à quelle fin, M. Merten ?
Quelle pétitesse !
Mais, Monsieur le diplomate américain, pour une fois, vous avez bien raison et on vous le concède. « C’est aux Haytiens de faire des choses pour Hayti » malheureusement votre pays, ennemi mortel de la première République d’Hayti, refuse avec véhémence de laisser la mère-patrie œuvrer à son autodétermination. Regrettablement, ce sont les conzés de service que le Département d’État américain place au timon des affaires en Hayti qui « sollicitent les décisions étrangères et qui attendent de l’étranger les moyens des solutions des problèmes nationaux ».
De plus, n’est-ce pas l’ambassadeur américain accrédité en Hayti Pamela A. White (2011-15) qui, lors d’une audition au Congrès américain répondant à une question d’un député démocrate de la Floride sur le comportement autocrate et belligérant du président Jovenel Moise a haut et fort suggéré : « Et si nous le mettons de côté et adoptons l’option Premier Ministre ». Serais-je injuste d’affirmer votre ingérence outrancière dans les affaires internes de l’état Dessalinien en violation flagrante de l’article 41 de la Convention de Vienne ?
Kenneth H. Merten, aurait-il pris tous les Haytiens pour des canards sauvages ? Dans ce même discours d’adieu, vous bloquez la velléité insatiable du sénateur Joseph Lambert de devenir président d’Hayti et du même coup donnez un support inconditionnel au neurochirurgien Ariel Henry. Vous confirmez avec autorité que : « Il n’y a aucune possibilité pour le président du Sénat de devenir Président de la République…Il y a une possibilité qu’un Premier Ministre nommé reste pour diriger l’Administration Publique »
Est-ce à bon droit de se demander alors si c’est le général américain Georges Washington qui nous a légué cette terre atlante, haut lieu sacré, ou le libérateur Jean Jacques Dessalines ? De quel droit M Merten vous imposez votre Premier Ministre à un pays souverain ? Pourquoi revient-il au Département d’État américain de décider quand et comment organiser des élections en Hayti ?
« Il n’existe aucun doute que l’administration Joe Biden soutient le gouvernement de facto dirigé par le Premier Ministre Ariel Henry », avez-vous souligné confirmant l’ingérence américaine dans l’instabilité de notre terroir ? Pourtant, avec quelle audace vous insinuez Monsieur le chargé d’Affaire en fin de mission en Hayti que : « Ce sont les Haytiens qui sont responsables de leur pays et non les États-Unis. Je ne connais pas d’autres pays qui pensent que les États-Unis sont responsables des questions de sécurité, d’économie ou de développement ».
Pourtant, sauf si vous êtes amnésique, schizophrénique ou en démence sénile, vous avez-vous-même annoncé, toujours dans votre discours de merde, que les pays tuteurs (États-Unis, France et Canada) allaient résoudre le problème de l’insécurité en mai prochain. Du rigolo et du n’importe quoi, menteur congénital Merten, Hayti, la mère-patrie, depuis 1915, est sous l’emprise des États-Unis. Protectorat et gendarmerie américaine (1916), invasion américaine suivie de la tutelle onusienne (1994, 2004), kidnapping d’un président élu (2004), imposition d’un Premier Ministre onusien Gérard Latortue (2004-06) dont la première décision était « d’abandonner la relation de la dette de restitution à la France ».
Et depuis la création du Core Group émanant de l’Initiative d’Ottawa (2003) d’où son objectif principal était de « suspendre l’indépendance d’Hayti .» Tous les présidents étaient nommés par le syndicat des ambassadeurs tels que René Préval (2006), Joseph Michel Martelly (2011) et Jovenel Moise (2016).
M Merten, tous les Haytiens ne sont pas dupes. Certains comprennent que votre pays reste et demeure l’ennemi mortel de leur mère-patrie, Hayti. Est-ce pourquoi ces patriotes souhaitent voir un monde pluri-polaire émanant de la crise russo-ukrainienne ? Grâce à une telle opportunité, l’Amérique étoilée ne pourra plus imposer des apatrides à la tête du pays avec pour objectif de garder les masses dans la crasse, dans l’incertitude et surtout dans l’instabilité politique génératrice de l’insécurité géopolitique.
Le jour J n’est plus loin M Merten et rassurez-vous que les bâtisseurs de la nouvelle Hayti se souviendront toujours des criminels patentés comme vous, Michele Sisson, Pamela A. White et Janet A. Sanderson lesquels entre 2003-2022 ont délibérément anéanti la terre de Papa Dessalines. Vous avez étranglé la démocratie sur une terre qui ne vous a jamais appartenu.
Les héritiers dignes et fiers de Papa Dessalines, de Cappoix, de Pétion, de Christophe, de Chanlatte, continueront à se battre sans relâche pour le recouvrement de leur souveraineté nationale et leur autodétermination de peuple.
Winston Churchill parlait justement à ses héritiers- là lorsqu’il déclarait que : « Le succès ne dure pas, l’échec ne tue pas. Ce qui compte c’est le courage de continuer ». Anathème à l’occident assassin ! Edito#407, 22 avril 2022
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