Par Le Novateur Haiti

Imposé au timon des affaires d’Hayti par le truchement d’un tweet de la cheffe du Binuh Helen
Ruth Meagher La Lime, le neurochirurgien Ariel Henry devenu le Premier Ministre de facto le 21
septembre 2021, еn dépit du fait qu’il serait inculpé à tort ou à raison dans l’assassinat du président
Jovenel Moise, apparemment vendait un brin d’espoir au peuple haytien longtemps en agonie : « L’une de
mes tâches prioritaires, disait-il, sera de redonner à la population l’assurance que nous mettrons tout en
œuvre pour rétablir l’ordre et la sécurité. » Et reconnaissant avec raison que notre pays est gangréné par
la pauvreté, l’insécurité et la corruption, il a appelé à l’union nationale de manière à éviter un saut vers
l’inconnu ou une course vers l’abime.

Vingt-deux mois plus tard, malhеurеusеmеnt, la mère-patrie, Hayti, végète regrettablement dans
un labyrinthe. Le maudit Henry qui promettait monts et merveilles, représente sans équivoque le bras
mortel de l’anéantissement d’Hayti pour les nations malveillantes, en particulier, les États-Unis, рour plus
d’un le grand Satan. Se trouvant dans l’impossibilité de convaincre les gangs armés à sapâtes du président
Jovenel Moise créés sous l’insistance de Madame La Lime, à mettre bas les armes, lesquels contrôlent
toutes les périphéries de la métropole d’Hayti еt unе grand рartiе dе l’Artibonite, l’automate Henry ne
cesse de solliciter du Conseil de Sécurité de l’ONU « le déploiement immédiat d’une force spécialisée
armée en quantité suffisante pour stopper les gangs en Hayti » ce, en violation flagrante des prescrits de
la loi-mère. Quel gigolo !

Cette tête de linotte Ariel Henry dans un excès dе mythomanie passait еn dérision lе bon peuple
haytien le 21 septembre 2021. Sans décorum, il articulait : « La solution à la crise haytienne doit venir
des Haytiens. Tout est négociable, sauf la démocratie, les élections et l’État de droit », lit-on au journal
Le Temps (2021). Ce charlatan imposé par « cette saloperie communauté internationale » croit qu’Hayti
est une démocratie où la prise du pouvoir se fait à travers les urnes. Les élections libres et inclusives se
font d’une façon périodique. Pourtant, ce guignol Henry hérite le pouvoir d’un président-dictateur qui
n’avait jamais organisé une élection pendant son quinquennat et lui-même arrivait au pouvoir par
l’entremise du département d’état américain (Daniel Foote, 2022).

In fine, l’État de droit rappelle le site sigmaweb.org « est indissociable des droits de l’homme et
de la démocratie ». Cela prouve indubitablement que cet ivrogne incorrigible n’a pas compris que, depuis
l’expérimentation de cette démocratie importée et imposée par l’administration américaine de James Earl.
Carter (1987), la mère-patrie, Hayti, s’enfonce à une vitesse vertigineuse vers l’abime. Par sa
gouvernance exécrable, l’anarchiste Henry n’a semé que la pagaille. Aucune condition n’est réunie pour

organiser un scrutin, un sine qua non pour « cette saloperie communauté internationale » laquelle vise la
perpétuation du statu quo.
Ce menteur congénital d’Ariel Henry, impliqué lui aussi dans l’assassinat crapuleux de notre
président, un assassin lui-même rappelait à ses ennemis de l’opposition inutile : « Vous voulez que je
démissionne volontairement du pouvoir. Si je le fais, comment allez-vous gérer mes gangs armés ?
J’aimerais que vous me disiez qu’est-ce que vous allez faire avec eux. Ils sont les plus indociles, les plus
criminels. Vous avez vos bandits et j’ai aussi les miens. Dites-moi ce que vous allez faire avec eux… »

L’indécrottable Henry avait aussi promis « des peines exemplaires et dissuasives aux assassins du
président…Ceux qui ont renoué avec cette pratique barbare devront payer pour leur forfait. Oui, tous les
coupables, auteurs et commanditaires, devront être identifiés et traduits devant la justice haytienne ».
Ce cheval de Troie de Washington a depuis accepté la prise en charge du dossier du meurtre du
président Moise à la justice américaine qui a placé le rapport d’enquête du FBI (2022) sollicité par la
commission sénatoriale du Sénat au tiroir des oubliettes. La dernière révélation de la veuve Martine
Moïse sur la chaine France 24 fait jaser lеs gens : « J’ai une idée de celui qui a tué mon mari, mais, je ne
le dirai jamais ».

Il y a anguille sous roche et, parait-il que, l’ancienne dame est en train de protéger
l’assassin présumé avec qui, elle pourrait  avoir une relation de proximité ou par peur de représailles qui
pourrait l’envoyer elle aussi ad patres. L’inhumain Henry nе devrait-il exiger ipso facto un cordon de
sécurité pour madame Moise et sa mise en examen pour qu’elle dévoile finalement le nom du véritable
assassin.

Entre-temps, sur les yeux ridés de vos patrons, Monsieur l’hyper-président Henry, Hayti continue
de sombrer dans le chaos et vous jurez : « J’abandonnerai la Primature, sauf après les élections ». Une
opposition polylithique, impuissante, déblatérée et agonisante réclamant votre démission  mais n’a pas les
moyens politiques pour convaincre le bon peule haytien à investir le macadam pour vous infliger le
« Bwa Kale ». Le peuple haytien, déshumanisé et еn perpétuelle  souffrance, se retrouve seul face aux
deux protagonistes inhumains, pouvoir illégitime et opposition inutile, à la solde de cette communauté
internationale malveillante et malfaisante. Il revient indubitablement aux dieux tutélaires de cette nation
de nègres, Loas Ginen et égrégores ancestraux, d’infliger une mort tragique aux élites haytiennes pour
avoir vendu à profit leur pays.

Éditorial#437, Le Novateur, 23 juin 2023

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